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L'histoire de la guilde

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1L'histoire de la guilde Empty L'histoire de la guilde Sam 12 Déc - 0:37

Kronik

Kronik
Le Grand Kronik
Le Grand Kronik

Voilà, après l'ébauche de l'ancienne histoire, qui s'est perdu dans les méandre de... heu si je le savais elle serait pas perdue. On commence un nouveau chapitre qui, j'espère, expliquera la véritable histoire faussement vraie mais enjolivée mais pas tellement de notre bonne guilde. En partant de Daro et vos quatre co-gm préférés jusqu'à Aurore et les Back From Hell actuels : Mûrs, beaux, forts et intelligents (ceux qui rox, vous vous reconnaissez j'en suis sûr). Trêve de blabla, place à l'histoire, avec une grande hache.

Comment tout cela a commencé déjà… Une seconde suffit largement et tout ce qu’on a mit tant de temps à construire se casse la figure, entièrement. Comment les légendes rapportent-elles cette histoire ? Un traître, un chevalier, une femme… et quoi d’autre ? Bleu, Le ciel était bleu. En tout cas il n’était pas vert. Vert, qu’est ce qui était vert déjà… et le rouge, une rivière écarlate. Le fleuve de la vengeance. L’enfer et ses portes de nacre…
Attendez, je me souviens ! Je crois… Le ciel qui m’a vue naître, bleu, j’étais bleu, comme tous les nouveaux né humains. Les dieux, exaltés, préparaient un Ragnarok qui n’a toujours pas eu lieu. Des années plus tard je lavais la robe verte de Freyja et sa peau dorée.
C’est ça ! Je suis né, leur esclave. Comment m’avaient-ils nommé… Aegis, le bouclier. Tom, celui qui nettoyait le cul des déesses. Nombreux étaient jaloux de tout ce que je pouvais voir, ou toucher, sans avoir même à prétexter. Elles le demandaient. Mais ils savaient, et moi aussi… j’étais un raté. J’étai s né noble, et j’avais fini nettoyeur de culs… Le destin.
Pas vraiment, ce n’était pas la fin. Même pas un début. Eir, cela devait le nom de cette déesse, je n’en suis plus très sûr ; quelle importance… J’ai commis une erreur d’homme. Un comble pour un immortel. La goûte qui a fait débordé le vase. Devrais-je dire, la baignoire. C’est fou ce que l’amour peu faire faire. L’amour des femmes, des déesses, en l’occurrence. Elle était belle, elles l’étaient toutes. Son dos était doux, ainsi que sa voix. Je me laissais guider par mon souffle. Il n’est pas donné à tout le monde de caresser le dos d’une déesse. J’étais heureux de mon sort. J’aurais voulu qu’une d’entre elles me remarque mais j’avais ma place, mon œuvre, mon destin.
Ils m’ont considéré comme un échec, ce qui était vrai. Je n’ai pas été ce qu’il voulait que je devienne. Cependant, comme tous ici, mon rôle était clair et logique, et bon. Je me surestimais. Ayant mal interprété le rythme de son souffle, j’aventurais ma main trop bas sur sa grâce. Et là les évènements se sont enchaînés très vite : Elle m’a repoussé violemment, je titubai perdant le morceau de savon que je tenais dans mon autre main. En cognant le mur, je fis tomber une étagère au contact de laquelle la bassine d’eau explosa, répandant l’eau et ma déesse sur le sol. Courant à son secours, je glissais sur le savon, le sol inondé aidant. J’ai voulu me rattrapé au premier outil qui passait à ma portée, ma plus grande erreur. Ce fut une hache, lourde, accrochée au mur. Elle céda sous mon poids et vint se ficher directement dans le crâne de ma déesse au corps nue et rouge et qui ne bougeait plus.
Le temps de m’en remettre je passais déjà devant Odin. Inutile de mentionner qu’il était fâché. En fait Tous les dieux présents me jetaient un regard flamboyant. Condamné à errer une vie humaine entière sur Midgard. Un peu dur non ? Rien à côté de ce qu’ils m’ont demandé d’y faire. Forcé à voyagé comme mercenaire. Même parmi les hommes, je n’étais doué pour rien. J’arrivais néanmoins à rendre des services qui me permettaient de continuer ma route, avec la maigre pitance que cela m’apportait. Aucune reconnaissance, je ne prenais même pas le moindre plaisir à me battre pour survivre. Avec le recule j’ignore pourquoi je ne me suis pas simplement suicidé. Peut-être par ce que j’avais peur de leurs réactions si j’échouais à la tâche qu’il venait de me confier. Ils n’auraient pas apprécié en tout cas. En fait chaque dieu présent voulait une chose précise. Leurs requêtes, parfois farfelues, avaient de quoi surprendre. Deux d’entre-elles surtout, avaient capté toute mon attention, la demande de Loki qui me semblait intéressante mais irréalisable et de surcroit, dégradante, pas seulement pour moi… et puis, celle d’un dieu qui m’était inconnu et qui m’a prit à part après mon procès. S’agissait t-il bien d’un dieu d’ailleurs, emmitouflé dans son grand manteau noir, capuche sur le nez. Toujours est-il que j’accédais à sa demande. Un de mes grands défauts étant d’être un homme de parole.
J’ai errais longtemp, perdant aussi bien l’espoir que l’esprit ; jusqu’à ce que je croise sa route. Elle a posé ses yeux sur moi et c’était bon. J’ai cru un moment retrouvé une vraie place que je puisse faire mienne. Je n’étais pas loin du but. J’ai tout de même échoué. C’était lui ! Il m’a aidé à m’en rendre compte… le Chevalier. Il me l’avait volé ! Vous auriez fait quoi à ma place ? L’avantage de naître en Asgard : je connaissais la magie et comment tuer un homme rapidement, à distance, sans prendre de risques. Enfin c’est venu après. Les répercutions de mes actes m’avaient, une fois de plus, échappé, de loin. Elle était effondrée, dans un état proche de la haine. C’était à l’opposé de ce que j’attendais. Il fallait bien faire quelque chose… J’aurais donné ma vie pour arranger ça, enfin pas tout à fait.
L’enfer c’est… Charmant, quand on regarde les prospectus. En vérité il y fait surtout chaud et à part ça et bien… c’est difficile d’en ressortir, vous pouvez me croire. Devant les portes, c’est assez impressionnant, avec ses fleuves, ses grottes insondables, ses relents de mort à suffoquer. Derrière les portes c’est… pareil, l’administration en plus. Les oubliettes, les sales de torture. Hel qui va ou viens comme elle l’entend. Et tous ses sujets qui se courbent jusqu’à rompre. L’enfer ce n’est aps vraiment accueillant finalement.
Trouver le Chevalier fut chose aisée. Le convaincre de me suivre, encore plus. Se frayer un chemin hors de l’enfer était déjà un plus grand challenge. C’était un grand guerrier, peut-être bien meilleurs qu’avant son séjour ici. Qu’avait-il bien pus subir ? Je n’en avais cure, vraiment. Il restait toujours souriant. Toujours positif et agaçant, comme à son ordinaire. Il abattait les gardiens de l’ombre sans peine. Admirable. Jusqu’à ce que nous arrivions aux portes. La bête était imposante. Haute de plusieurs mètres. Elle faisait trembler le sol à chacun de ses pas. S’échapper à deux paraissait une bien moins bonne idée d’un seul coup.
Il voulait foncer. J’avais des à-priori. Je laissais le Chevalier faire diversion tandis que je me précipitais vers les portes, qu’il fallait bien ouvrir. A peine à trois mètres d’elles un coup de patte m’envoya voler assez loin de mon objectif.
Leur joute n’était pas dénuée d’une certaine poésie épique. Malheureusement, le temps me manquait pour écrire une épopée digne de ces deux là. Ils étaient placés directement entre les portes et moi. Luttant férocement comme des animaux fiers et nobles, surtout le Chevalier. Il semblait se délecter de chaque entaille infligée à son ennemie. Il les contemplait, élément d’un art dont lui seul avait le secret. J’avais beau me démener pour nous attribuer un avantage quelconque par mes sorts dérisoires je ne pouvais mesurer mon talent aux leurs. Malgré nos efforts conjugués, la bête ne pliait pas. Je commençais à sérieusement perdre espoir et, en dépit de sa magnificence, mon brave chevalier perdait de son énergie à mesure que la bataille évoluait. Au moins les troupes de l’enfer n’étaient pas encore sur nous.
C’était peut-être cette manifestation de notre bonne étoile qui faisait garder le sourire au guerrier qui me servait de compagnon. Ou alors s’agissait-il de l’excitation du combat ou alors cette assurance… je ne me souviens pas avoir jamais vue se sourire s’éteindre, en quelque occasion que se soit. Cette évasion, toutefois, aurait bien pu signifier la fin de tout rictus sur ce visage. Il était déjà mort une fois. J’avais déjà commis une erreur… Je ne sais pas si la folie s’est emparée de moi, ou si un espoir fou de rédemption m’envahit. Je me souviens seulement avoir tenté d’attirer l’attention de la bête tant bien que mal quand le Chevalier tomba sous ses coups. Lançant un sort pour l’aveugler, puis dans l’espoir de la blesser un tant soit peu, un autre pour entraver ses jambes gigantesques… La panique qui tenaillait ma gorge, m’empêchant de plus en plus de prononcer les incantations. Bientôt au pied du mur, littéralement, je sentais ma fin survenir. Mon retour au royaume des dieux allait être de beaucoup précipité et marqué par l’échec absolu.
Et soudain un grand bruit sourd, impérial comme un coup de gong, déconcentra mon adversaire beaucoup mieux que je n’aie su le faire. Puis un second coup, plus fort, qui réveilla le chevalier, à moins qu’il ne se soit levé plus tôt, comment l’aurais-je remarqué, acculé comme une souris victime d’un gros matou. Les portes tressaillirent sous le troisième et le quatrième coup de ce qui me semblait le plus gros et beau bélier du monde tandis que le chevalier, requinqué, fondait sur la bête comme un enragé. Entre le sixième et huitième coup qu’on donnait aux portes je restais tétanisé. L’espoir de sortie se mélangeait à la peur de ce qui pouvait cogner aussi fort aux abords de l’enfer. Soudain elles cédèrent, s’ouvrant très légèrement dans un bouquant atroce. Puis quelques autres frappes bien portées permirent de créer un véritable passage pour nous. C’était elle. Forte d’une quarantaine d’hommes en armes. Elle était venu nous sauver, inespérée, plus belle que jamais. En fait je me trompais et je le savais : elle était venue le sauver lui. Mais, sur le coup je n’accordais pas autant d’importance au fait qu’elle ne m’adressa aucun regard durant notre fuite. Nous avions laissé les enfers derrière nous.
Je ne m’en sentais pas vraiment soulagé. Le grand air avait un arrière goût amer d’inachevé. Des relents d’échec cuisant qui me montait aux narines jusqu’aux yeux. Cette petite escapade dans le monde des morts ne m’avait finalement rien apporté. Je n’étais pas moins coupable, ni moins stupide, ni moins faible. Si seulement j’avais écouté mon instinct et j’avais fui à ce moment là, loin d’eux. Gonflé d’optimiste par cette récente victoire, le Chevalier voulait monter un groupe de mercenaire/aventuriers. Sa guilde devait se constituer du chevalier guilleret, de la princesse au charme un peu trop magnétique, d’un assassin muet, d’une sage qui ne l’était pas vraiment et d’une poignée de bouseux dont je ne souviens même plus, cela remonte à si loin… Ils n’avaient aucun but précis, simplement le goût du risque.
Peut-être par ce que j’étais parti le chercher ou bien au contraire pour me punir, peu importe, ils voulaient que j’intègre leurs rangs. Nos débuts furent difficiles. D’un côté il nous fallait affronter Rune Midgard, un monde parfaitement nouveau pour moi, parfaitement hostile pour tous. De l’autre des émissaires de l’enfer, il m’a toujours semblé, venaient réclamer le chevalier, plus ou moins régulièrement et futilement, leur nombre décroissant à chaque tentative.
Heureusement pour nous, un groupe de croisé passait par Al De Baran en même temps que nous et, encore au même moment, une escouade de monstres aussi belliqueux que stupides, des Bathory. Celui qui m’apparut comme le chef des croisés, le grand Paladin Noir, avait une certaine prestance. Respecté par ses ennemis mais pas par ses propres hommes. Il venait de s’en faire délesté par les monstres qui infestaient Clock Tower, au centre de la ville. Un autre croc-en-jambe de notre bonne étoile. En manque d’effectif, de nourriture et d’actions, nous nous sommes fait un plaisir de venger les hommes du Paladin Noir. Avec le recule je me demande si des ennemis aussi ridicules ont pu vraiment décimer un groupe de combattants aguerris, à condition qu’ils l’aient jamais été… C’est ce que nous avons écrit sur leurs tombes.
A cette époque nous étions peu nombreux mais déterminés, bien que ne sachant pas vraiment à quoi. Peut-être que c’était simplement l’audace de la jeunesse qui nous portait, ou bien nos destins. Quoi qu’il en soit et selon une volonté qui m’échappe de plus en plus : les Back From Hell venaient de naître, sans se douter qu’ils allaient, très bientôt, mourir, pour renaître à nouveau, trois fois en tout, ça allait devenir notre spécialité.

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